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วันศุกร์ที่ 3 ตุลาคม พ.ศ. 2551

Cow-boy







Le cow-boy (de l'anglais cow, vache et boy, garçon) est un garçon de ferme s'occupant du bétail bovin dans l'Ouest des États-Unis. Cette profession dérive de celle de vaquero, en vogue au Nouveau-Mexique aux XVIe siècle et XVIIe siècle, mais se distingue de ce simple travail d'ouvrier agricole. En effet, au XIXe siècle les élevages de l'Ouest alimentaient del'ensemble du pays, le cow-boy avait donc pour mission de conduire les bêtes à travers le sud s Grandes Plaines, en l'absence de chemins de fer. Cette transhumance, qui cessa aux alentours de 1890, a donné du cow-boy une image onirique d'homme libre, solitaire, et nomade, en certains points éloignés de la réalité. À la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle, de très nombreux romans et films prirent pour héros des cow-boys courageux, cavaliers émérites et tireurs d’élite prêt à dégainer face aux indiens pour sauver la veuve et l'orphelin. C'est ainsi que le cow-boy s'est transformé en un personnage mythique, incarnant les valeurs américaines, et rejoignant au cœur de l'identité du pays l’oncle Sam.
Les origines du métier de cow-boy
L'époque espagnole (XVIe siècle / 1821)
Au XVIe siècle, les conquistadors espagnols explorent les régions situées au nord de la Nouvelle-Espagne et les colonisent à partir du XVIIe siècle. Lors des expéditions d'exploration du sud-ouest américain appelé alors « Nouveau-Mexique », notamment lors de l’expédition de Francisco de Coronado en 1540[1], des bovins s'échappent et retournent à la vie sauvage. Des chevaux espagnols retournent aussi à la liberté : ce sont les mustangs. Lorsque les Espagnols s'installent au Nouveau-Mexique, au Texas puis en Californie, ils introduisent l'élevage d'animaux jusqu'ici inconnus des Amérindiens (moutons, bœufs, chevaux). Les missions franciscaines espagnoles pratiquent un élevage extensif, avec l'aide des Amérindiens.
Les grands propriétaires mettent les troupeaux de bovins sous la surveillance de vaqueros, des ouvriers agricoles montés sur des chevaux. Ils rassemblent les bêtes au cours du rodear et
portent un costume adapté à leur activité : un
sombrero pour les protéger du soleil, un bandana pour ne pas respirer la poussière, des jambières et des éperons pour monter à cheval et un lasso afin de capturer les animaux. .
Équipements et techniques
On connaît les équipements typiques du cow-boy, mais là encore celui-ci n’a rien inventé : les techniques utilisées montrent une filiation indiscutable avec les pratiques des ranchos mexicains, ce qui a été largement oublié par la légende, préférant faire du cow-boy un homme « pur américain ». Si les vaqueros n’étaient rien de plus que des sédentaires au service des animaux pour les nourrir et les soigner, ils ont donné au ranch américain des techniques et des outils qui ont été repris et adaptés pour la transhumance. Les vaqueros ont notamment mis en place le marquage des bêtes au fer rouge.
Ils devaient capturer le bétail sauvage, et ils ont inventé pour cela une corde à nœud coulant
portée au bout d’une perche, le « lazo », qui devient plus tard le
lasso que l’on connaît. Long de 9 à 18 mètres, il est fait de corde ou de cuir et son maniement requiert une bonne expérience : sur un cheval au galop, il faut en faire tourner la boucle pour la jeter sur le cou de l’animal, puis enrouler l’autre extrémité autour du pommeau de la selle.
Au niveau de l’équipement on trouve l’indispensable
chapeau large qui est un héritier direct du sombrero mexicain. Le Stetson est un des modèles les plus appréciés, son feutre indéformable et ses bords larges protégeant bien du soleil ou de la pluie. Il peut même faire office d’abreuvoir ou de cravache. Le foulard (bandana) pour se protéger de la poussière comme les éperons pour diriger le cheval sont également empruntés aux vaqueros. À cela se rajoutent les bottes et des jambières en gros cuir, les chaparreras là encore d’origine mexicaine. La panoplie se complète d’un pantalon solide, d’une couverture et d’un ciré, parfois d’un revolver prêté par l’employeur (très peu de cow-boys ont les moyens de se payer une arme personnelle).
Mais surtout, le principal outil du cow-boy, c’est son cheval. Un vieux dicton de l’Ouest ne dit-il pas qu'un homme à pied est tout sauf un homme ? C’est sur sa monture que l’on attrape les bêtes pour les marquer et qu’on les dirige dans la prairie. Il appartient quasiment toujours au patron car à près de 300 $ l’unité, un cow-boy ne peut se payer un tel luxe. Autre élément très important, la selle représente souvent la seule richesse du cow-boy qui a économisé des mois durant pour pouvoir la choisir avec soin : il passe le plus clair de son temps dessus.
Le cow-boy aujourd'hui
Le cow-boy « traditionnel » reste indissociable de l'imagerie de la conquête de l'Ouest : c’est sans doute pour cela que l’image que l’on peut en avoir est plus le produit d’un imaginaire collectif que le miroir de la réalité. En effet, au cow-boy aventureux, courageux, défenseur de la veuve et de l’orphelin, on peut opposer la vie routinière et néanmoins risquée d’un simple garçon vacher au service de grands propriétaires. Si l’aventure n’était pas inexistante, elle a largement été exagérée dans les multiples récits de la vie de ces personnages. Grâce à une médiatisation massive (développement du cinéma, des grands tirages, etc.) et surtout aux valeurs qu’il représente, il a pu devenir le symbole que l’on connaît aujourd’hui.
De nos jours encore, le cow-boy fascine, et de nombreux Américains continuent à s’identifier à ces personnages, avec même en premier lieu leurs dirigeants
(
George W Bush dans son ranch, ou Ronald Reagan et sa phrase du 12 août 1987 « J’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de meilleur pour un homme que d’être assis sur un cheval. »). C’est dire à quel point le personnage a fondé l’identité américaine.
Bien sûr, il existe toujours un personnel pour garder les troupeaux dans les ranchs, qui conserve le cheval, les vêtements et certains accessoires issus du cow-boy originel. Cependant, les cow-boys actuels sont des employés sédentaires qui n'ont finalement que peu de choses en commun avec les hommes qui arpentaient la piste sur des milliers de kilomètres. L'on appelle également cowboys les participants des rodéos, qui sont parfois de véritables sportifs professionnels.

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